M'ouvrir à plus d'amour dans ma vie

M’ouvrir à plus d’amour dans ma vie

court-circuite toutes les questions mentales à propos de ce que je voudrais, de plus ou moins dans ma vie, ce que j’aimerais voir changer, etc…

C’est simple, brut, direct.

M’ouvrir sincèrement à plus d’amour dans ma vie est tellement plus relaxant, parce que je sens un vrai abandon à mon processus naturel en qui je peux avoir une confiance absolue.

Je me laisse guider et surprendre. J’ai cette curiosité pour les forces invisibles qui m’entourent et œuvrent dans l’obscurité.

Je n’ai aucun contrôle sur ce que je ne vois pas, mais c’est ok.

Ce qui fonctionne aujourd’hui peut ne plus fonctionner demain, mais c’est ok.

Je peux me révéler différente de ce que j’imaginais, de la perception figée que j’ai toujours eue de qui je suis.

Je suis quelque part entre folle et calme, totalement passive et hyperactive, cachée dans les profondeurs de mon monde souterrain et pleinement exposée au sommet de ma montagne. Je peux pleurer de chagrin et m’y sentir en paix, et rire de douleur. Un jour j’aime fort une chose et le lendemain ça ne me dit plus rien…

Je peux vouloir sauver qqn ou un animal aujourd’hui, et un autre jour rester passive, considérer que ça ne me concerne pas.

J’ai cessé d’essayer de me ranger dans des cases, j’aborde mon humanité avec un regard différent sur mon processus, sur comment je (ré)agis face à certaines situations, j’observe comme j’ai envie de me corriger quand je vexe ou fais réagir qqn en face. Il ne s’agit pourtant pas de se culpabiliser, mais plus de sentir si ça aurait pu être dit autrement et l’admettre, le cœur ouvert. Pas facile de ne pas plutôt chercher à me défendre, j’ai fait ça toute ma vie.

Aujourd’hui je ne suis plus attaquée et je n’ai plus besoin de me défendre comme j’ai dut le faire dans un lointain passé, fantôme qui me hante. Ce n’est plus qu’une illusion, un voile qui déforme ma réalité.

Point de rage, ni de violence, je m’approche de ce voile et réalise qu’il se sépare en son milieu, je n’ai qu’à y glisser mes mains, l’écarter et passer de l’autre côté. Maintenant c’est simple de faire ce geste.

J’y vais. Je me pardonne d’avance pour ceux que je laisse derrière moi et qui ne comprendront peut-être pas ce texte, cette intention portée par ma foi en moi de ne plus me bercer d’illusions.

En écartant ce voile, je m’ouvre à plus d’amour dans ma vie. S’ils le veulent sincèrement, ils finiront bien par le sentir aussi. Le mien et le leur.

Si l’expérience m’a prouvé et soufflé insidieusement à mon esprit que les choses, les gens sont ce qu’ils ont semblé être à un moment donné, c’est l’essence subtile et alchimique de ces mêmes expériences, ce que mes cellules ont engramé qui comptent réellement et refait surface aux moments opportuns dans ma vie présente, pour me guider et non m’empêcher. « D’abord on vit, et plus tard on comprend » - Elisabeth Zott.

M’ouvrir à plus d’amour dans ma vie c’est m’ouvrir à l’inconnu, ne pas rester avec de vieilles rancunes, admettre que les choses et les gens changent quand je ne (les/m’) enferme pas dans la case qui m’arrange, rassure mon mental, mon besoin de sécurité.

Je me sens en sécurité en moi-même. Ce n’est pas un concept, c’est un ressenti.